04/11/2008

Intermezzo n°2

 























4 novembre - 7 novembre

Commissariat : Bruno Elisabeth
Œuvres issues du Studio national des arts contemporain, Le Fresnoy, Tourcoing.
 
- Anna Katherina SCHEIDEGGER, Fragments of destruction, film 35 mm, 
3 mn, 2004. (Panorama 5) 

- Antonia FRITCHE, Impasse, film 35 mm, 7 mn, 2005. (Panorama 6) 

- Laurent MARESCHAL (en collaboration avec Tami NOTSANI), 
La ligne verte, Vidéo, 2005. (Panorama 6) 

- Zenchen LIU, Under construction, vidéo, 2007. (Panorama 8)


11/10/2008

Copyright Volume ! n° 6 (1/2)


« Géographie, musique et postcolonialisme »
Dossier dirigé par Yves Raibaud (maître de conférences en géographie à l’université de Bordeaux 3)

Huit articles de la revue Copyright Volume ! adoptent des perspectives variées pour analyser les musiques populaires dans le cadre des sociétés postcoloniales et de la mondialisation. Ils s'interrogent sur les notions de "proche" et de "lointain", "d'authenticité" et de déracinement, d'identités et de circulations, de lutte et de marché, au travers d'exemples éclectiques (musiques du Congo et de Guinée, hip hop et dancehall, musique des Touaregs, cantoria, Goa...). Deux tribunes prolongent ce dossier : une lettre ouverte sur les "musiques noires" (premier texte du musicologue Philip Tagg à être publié en français), qui remet en question la "noirceur" du "son noir", et un entretien avec Kargo, la maison d’édition au long cours. Enfin, cinq articles hors dossier (sur la scène punk montréalaise, la pratique du métal, la signification free jazz et les groupes Noir Désir et Nurse With Wound), et les rubriques habituelles de la revue sur l’actualité de la recherche viennent compléter cet opus.

Octobre 2008
20 €
numéro double, 300 pages
ISBN : 978-2-913169-25-8

Articles :
- Yves Raibaud, Présentation (gratuit) – Les musiques du monde à l’épreuve des études postcoloniales
- Émilie Da Lage, Politiques de l’authenticité
- Anthony Goreau-Ponceaud, Bhangrâ et imaginaire de diaspora
- Mylenn Zobda-Zebina, Dancehall aux Antilles, rap en France hexagonale ou la quête d’un idéal républicain de citoyenneté
- Laurent Béru, Le rap français, un produit musical postcolonial ?
- Rachid Mendjeli et Yves Raibaud, Politique de la ville et construction de nouvelles images ethniques. Peut-on parler de postcolonialisme ?
- Nadia Belalimat, La guitare des ishumar. Émergence, circulations et évolutions
- Thierry Rougier, Actualité d’une expression traditionnelle : la cantoria. Enjeux sociospatiaux de la poésie improvisée au Brésil
- Eric Boutouyrie, Goa aux portes des métropoles : communautés transnationales et musique techno

Tribune
:
- Philip Tagg (gratuit), Lettre ouverte sur les musiques « noires », « afro-américaines » et « européennes »
- Réponses et commentaires par Gérôme Guibert, Emmanuel Parent et Yves Raibaud
- Alexandre Laumonier (gratuit), Publier par gros temps. Kargo, un itinéraire éditorial des musiques populaires à la philosophie contemporaine, Entretien réalisé par Gérôme Guibert et Emmanuel Parent

Hors dossier :
- Jedediah Sklower, Rebel with the wrong cause. Albert Ayler et la signification du free jazz en France (1959-1971)
- Martin Lussier, La scène punk montréalaise. Processus de différenciation et métissage en concert
- Benoît Delaune, Musiques contemporaines et musiciens pop-rock. Le cas Nurse With Wound
- Julie Vaquié-Mansion, L’analyse des silences dans les musiques populaires actuelles. L’exemple de la chanson Des Armes de Noir Désir

Note de recherche :
- Hakim Ben Salah, La pratique du metal, entre quête individualiste et recherche d’ancrage social
- « Où en est la sociologie de la musique ? », journée d’étude du 18 juin 2007 à l’université des Sciences et Technologies de Lille, par Raphaël Nowak

Notes de lecture :
- Jean-Marie Seca (éd.), Musiques populaires underground et représentations du politique, E.M.E., coll. « Proximités Sociologie », Fernelmont, 2007, par Joël Guibert
- Elisabeth Cestor, Les musiques particularistes. Chanter la langue d’oc en Provence à la fin du XXe siècle, Paris, L’Harmattan, 2005, par Magali Molle
- Lewis Porter, John Coltrane, sa vie, sa musique, Paris, Outre Mesure, 2007, par Emmanuel Parent
- Pierre Saurisse, La mécanique de l’imprévisible, Art et hasard autour de 1960, Paris, L’Harmattan, 2007, par Bruno Elisabeth
- Philippe Le Guern, Simon Frith (dir.), « Sociologies des musiques populaires », Réseaux, par Jean-François Braun

19/09/2008

BIP - Stop'n Watch - L'EV - Galerie contraste Nantes



Dans le cadre du Off de la Quinzaine photographique de Nantes l'EV (l'association pour l'éducation visuelle) invite le BIP pour une soirée de projection diaporama photographique axée sur le quotidien lors d'une soirée à la Galerie Contraste sur le thème du reportage."C'est une véritable fenêtre sur le monde qu'offre les reporters, en parcourant la planète pour nous en rapporter son portrait. Mais il n'est parfois pas nécessaire de partir aux antipodes pour rapporter et sensibiliser les masses aux enjeux de notre temps. Lors de cette soirée, vous découvrirez différentes approches du reportage au travers des photographies de Oleg Dersky / Reiner Riedler / Ami Vitale / Anthony Berthaud, Également au programme, le Bureau d'investigation Photographique (BIP), collectif Rennais, et les photographes du célèbre collectif et agence l'Oeil public !"
Dans ce cadre retrouvez quelques photographies extraites des séries :


- Production, transmission, distribution...Val de Loire (Belleville sur Loire, Saint Laurent-Nouan, Dampierre-en-Burly - Aout 2008)



- Permis de construire
Ille & vilaine, 2004


-Art. 9
Lille & Pays-Bas, 2006


Galerie contraste
26 rue de la Rosière d'Artois
44000 NANTES

Vendredi 19 septembre - 21 h.

Plus d'informations sur le site de l'association pour l'éducation visuelle : http://www.lev-nantes.org/
et sur le site du BIP : http://bip.agence.free.fr/

11/09/2008

Rich and famous / TV Drop - MIRFestival



Présente / present


Rich and famous, Interactive video installation (2006)






TV Drop, Video (2004)



MIRfestival2008
PERFORMANCE / LIVE MEDIA / IMAGE ADVENTURES
12 - 20 . 09 . 2008 ATHENS


Melina Cultural Centre of the Municipality of Athens
Akis Davis Τheatre (Alkmini)
Τhessalonikis Pedestrian Street

MIRfestival is a satellite, a system in orbit, parallel to other systems, like the Soviet (and later Russian) orbital station it shares its name with. Passing by artists, creators of ephemeral and unique works, stop on MIR for a while to emit their signal before they continue their trip in time and space. MIRfestival is situated on the cutting edge of the new creation, on the provocation of the unexplored, on the violence of birth, on the acuteness of claim.

MIRfestival2008
Performance / Live media / Image adventures

MIRfestival is happening in the city, securing a breathing space for the artistic creation.

A space where people do have an identity, but what they do does not bear a label. Where no one tries to persuade the others that what they do is “this” or “the other”, because what is more important is the fact that they create and because they have something urgent to transmit. MIRfestival is happening where the experiment takes place, where the arts meet, where encounters happen, where thought on reality is being produced.

The city is the system in which MIR operates.

The planet is its natural environment (in Russian MIR means “world” and “peace”).

MIRfestival welcomes experimental and adventurous creation at the meeting point of arts: performing arts / live media / image. It enables meeting between artists of different provenance and between artists and the audience. It is a place where artists share their vision of the world and of the reality with audiences ready to make a shift, to question their views, to be propelled to new horizons and to see new realities emerge.

What is MIRfestival?
MIRfestival is an international contemporary art festival, on the experiment at the crossroads of performing arts and visual new media. Simply put, MIR is a festival bringing together the scene and the image (where image represents all the research on the contemporary visual expression and respectively scene all the research on the human body and performance in every sense).

What kind of events does MIRfestival include?
Performances, projections, video installations, experimental live media events, concerts, exhibitions, interventions in the city will take place. Guest artists and collectives from Greece and abroad will be proposing a wide range of ideas, of interesting and weird artistic projects worth seeing and perhaps participating into.

Where and when will MIRfestival take place?
The first edition of MIRfestival is scheduled for September 2008 and will take place in industrial buildings and theatres in the Gazi area of Athens and the nearby Peiraios avenue. It will be on for 9 days (two weekends and the week-days in between).

Who is producing it?
MIRfestival is organized by MIR, a non-profit cultural company for promoting the contemporary art, in collaboration with private and public organizations and institutions.

23/06/2008

Réglement local de publicité - Le Tigre Vol. X



Réglement local de Publicité (2004-2008)

Le Tigre : curieux magazine curieux
Vol. X : juillet / aout 2008, p.78-79

 



Également dans ce numéro du Tigre, à ne pas manquer, les lapins de Philemon, membre lui aussi du BIP (bureau d'investigation photographique). 

Au sommaire : Coulisses : Elysée. Scoop ! Discours de Nicolas Sarkozy, diffusé sur TF1, le 24 avril 2008 en direct de l’Élysée. Le Tigre avait une taupe parmi les techniciens. Voici donc le off du discours officiel : ce qui se dit, ce qui s’entend, sur le plateau du tournage. Où l’on parle de la calvitie de PPDA, d’un bacon cheese, d’un balai sur les graviers et de quatre canards sur la pelouse..Le dossier du Tigre : Mythique. Le récit des errances d’un adepte masculin du site de rencontres Meetic. Où il est question de sensations plus que de poncifs sur les sentiments. En outre, dans ce dossier, des données chiffrées inédites : yeux, nez, cheveux, salaire, études, goûts musicaux, habitudes culinaires... qui cherche quoi ? quels critères sont déterminants ? lesquels ne le sont pas ? Enfin, un florilège de petites annonces féminines et masculines... Voyeurs, à vos deux yeux !Reportage photo : Lapins. En Inde, à Pondichéry, une trentaine de lapins a envahi la ville et se déplace d’un quartier à l’autre au gré de décisions administratives. Ces drôles de lapins surmontent le réceptacle de poubelles municipales. Le photographe Philémon, du Bureau d’Investigation Photographique, est parti traquer ces animaux urbains pour le moins inattendus et poétiques.Les murs ont la parole : Islam. Les ethnologues Pierre Centlivres et Micheline Centlivres-Demont évoquent un aspect de l’imagerie populaire en islam : celle des estampes religieuses vendues dans les rues et bazars des grandes villes du monde musulman. Des images aux couleurs vives et aux styles variés, qui renvoient à un monde de symboles et de récits issus de la tradition islamique.Supplément de l’été : Voici ! Vous en aviez rêvé, Le Tigre l’a célébré : l’heureux mariage de la presse people et du savoir. Six pages 100% people d’histoires d’amour, de gloire et d’amitiés rompues... Sauf que Britney Spears y cède la place à George Sand et Leonardo DiCaprio à Gustave Flaubert... Le tout à base d’anecdotes sulfureuses garanties véridiques !L’énigme : Catch. Pour les lecteurs qui en douteraient encore : cette rubrique du Tigre propose de vraies énigmes policières. Ce mois-ci encore, hélas, un crime sanglant a été commis sur la place publique. À vous de le résoudre tel Sherlock Holmes, très patiemment, stylo en main, en étudiant l’un après l’autre les mobiles possibles, les alibis, les incohérences temporelles...L’incroyable almanach : Pêchu. On a la pêche. D’où des fruits goûteux, d’où des eaux poissonneuses, d’où des filles pécheresses, d’où des fils de cannes à pêche, d’où des aiguilles, d’où des péchés, d’où des noyaux, d’où des cannes, d’où Chaplin, d’où des moustaches, d’où des tigres. C’est le bric-à-brac de l’incroyable almanach, et ce n’est pas si inutile qu’on veut bien le croire.

Quelques collaborateurs de ce numéro :

DESSINATEURS : Albert Foolmoon, Euxin, Martin Lebrun, Vincent Sorel 

PHOTOGRAPHES : Patrick Devresse, Bruno Elisabeth, Philémon, Tendance floue, Stéphane Zaubitzer 
GRAPHISTES : L’Hippopotable, Capucine Merckenbrack 
AUTEURS & CHRONIQUEURS : Éric Chevillard, Pierre Centlivres, Micheline Centlivres-Demont, Oregor Doblebaq, Jean Benoît Dujol, Sandor Krasna, Raphaël Meltz, Pacôme Thiellement, Lætitia Bianchi, M. Vandermeulen, Jules Yves, etc.

Dixième numéro du Tigre sous sa forme magazine.
Date : juillet-août 2008.
Couleur de couverture : pêche. / Graphisme : Lætitia Bianchi
104 pages couleur et N&B, dos carré, sans publicité.
En kiosques, en librairies, et en vente à l’unité au prix de 6,80 euros.
En vente au format électronique (PDF) au prix de 4,50 euros

infos points de ventes etc... :
http://www.le-tigre.net/
&
http://bip.agence.free.fr/
un grand merci à Mathieu...

20/06/2008

TV Drop - MUSICVIDEOART3



TV Drop (2004)
Sélectionnée dans le cadre de 
MUSICVIDEOART3






































Maison Folie Fort de Mons
20 juin 2008.
21 h


Infos :
Heure Exquise ! Distribution
Centre International pour les arts vidéo
Le Fort - Rue de Normandie
BP 113
59370 Mons en Baroeul
 

contact@exquise.org
www.exquise.org
http://www.musicvideoart.heure-exquise.org

30/04/2008

Rich and famous & TV Drop 2.0 - Concours International des Arts Numériques en Val d'Argent




Œuvres visibles sur le site web et à la Villa Burrus aux heures d'ouverture de la Médiathèque du Val d'Argent

http://www.valdargent.com/arts-numeriques-expo.htm


Médiathèque du Val d'Argent
11a rue Maurice Burrus
68160 Sainte-Croix-aux-Mines
Tél. 03 89 58 35 85

Heures d'ouverture :Mardi 16h-19h30
Mercredi 10h-12h30
13h30-17h30
Jeudi 15h-18h
Vendredi 15h-18h
Samedi 10h-12h30
13h30-17h30

02/04/2008

Codages - édition flip book & DVD


Codages
Bruno ELISABETH
2004-2007

Édition à 3 exemplaires numérotés d’un coffret comprenant 6 flip books et un DVD.



6 flip books
1 DVD, 6 animations vidéos :

08p2935, 1’31’’
3055781, 1’32’’
3592216, 1’29’’
3605175, 1’34’’
36D3460, 1’35’’
36D8058, 1’35’’




Le tout est assemblé dans une boite plastique circulaire noire (190 x 41 mm), avec emboitement pour les flip books (96 x 58 mm).

En vente à la galerie l’endroit (Rennes) : http://www.lendroit.org




Cette série de flip books et de vidéos est issue de fragments de films 8 mm amateurs. Les courtes séquences de film sélectionnées ne sont constituées que d’une vingtaine de photogrammes, ceux que le laboratoire sacrifiait afin d’y faire figurer un codage qui avait pour fonction de distinguer les bobines les unes des autres lors du processus de développement. Ce système de codage est constitué d’une série de chiffres et de lettres dont la police de caractère est exclusivement composée de points, apposés dans la matière même de la bande de celluloïd, de minuscules perforations circulaires. Le titre de chacune des séries correspond à la série de chiffres et de lettres qui apparaissent sur le fragment de film.
Ce qui a retenu l’attention sur ces images c’est qu’elles sont relativement rares, c’est ensuite leur singularité due au parasitage arbitraire de l’image initiale. La rareté de ces séquences s’explique facilement, à cela plusieurs raisons. La plus simple est certainement que ces images gâchées ou sacrifiées étaient bien souvent extraites au montage par les cinéastes amateurs. C’est donc le plus souvent sur des bobines non montées que se trouvent ces séquences. Une autre très bonne raison à leur rareté est leur position sur le film. En appliquant ces marques au tout début de la longueur du film c’est bien souvent sur une partie de film voilé lors du chargement qu’elles apparaissent.
Les codages, ces attaques externes, en ajoutant de l’information dans la matière même des films créent une série de béances dans le celluloïd. Ces vidéos explorent le rapport ambigu qu’entretient ici, par le biais de ces perforations parasites, le support filmique et la scène filmée, sujet de la représentation, et par là même, plus généralement, tout support avec la représentation qu’il permet.



English version

This flip books and very short animated videos series is taken from fragments of 8 mm home movies, dated from the late fifties or early sixties. The short selected sequences are only constituted by twenty frames. Those frames correspond to the ones sacrificed by the laboratory to encode each film. This action allowed technicians to distinguish a roll from another one. This code system is constituted by a series of letters and numbers formed by dots, which are realized by means of little punches made in the celluloid itself. Each film title simply corresponds to the series of numbers and letters that appear on it.
What drew attention about those images is their characteristic singularity. Those sequences are rare because cinematographers generally cut them at the editing. In addition, rarity of images can be explained owing to the fact that, placed at the beginning of the reels, those parts of films which were generally fogged, appeared most of the time to be blank. Codes and interferences created by the holes in the images interested me since they added information to the initial images. Finally, what I tried to explore here the ambiguous relation between the film itself (the material) and image representation.


BIP - "Retour aux sources" - festival Kbarré


Le Bureau d'Investigation Photographique - collectif composé de 7 photographes, (Antoine Chaudet, Bruno Elisabeth, Richard Louvet, Damien Mousseau, Emilie Traverse, Mathieu Tremblin, Philemon) tous anciens étudiants de l'Université Rennes 2 - édite à l'occasion de "Retour aux sources", dans le cadre du festival Kbarré sur la thématique de l'eau, 7 bulletins photographiques.

Le bulletin est une forme éditoriale courte, utilisée pour la communication interne de l'entreprise. Imprimé à moindre coût, sur le lieu de travail, il mélange le billet d'humeur à l'information de proximité. Il est un moteur de la vie de l'entreprise qui crée une synergie entre les employés. Pour les photographes itinérants que sont les membres du BIP, le bulletin est un outil d'immersion.

Aujourd'hui, c'est l'université devenue diffuseur partenaire, qui est contaminée dans ses flux d'informations. Ce sont 7 bulletins, - un par photographe - édités à 125 exemplaires chacun par le service copie de l'Université, qui viennent se greffer à la communication interne de l'établissement et investissent les panneaux d'affichages et casiers des différents départements. Le prisme de la source - aquatique ou cognitive - donne ici lieu à 7 chroniques inspectant divers aspects de la vie quotidienne.



Bulletin du Bureau d'Investigation Photographique N°002
Bruno Elisabeth - "Eau de vie"

Découvrez aussi :

Bulletin du Bureau d'Investigation Photographique N°001
Antoine Chaudet - "Vive le vin, vive le raisin !"

Bulletin du Bureau d'Investigation Photographique N°003
Richard Louvet - "Des ronds dans l'eau"

Bulletin du Bureau d'Investigation Photographique N°004
Damien Mousseau - "Eau de Lourdes"

Bulletin du Bureau d'Investigation Photographique N°005
Emilie Traverse - "Waterproof"

Bulletin du Bureau d'Investigation Photographique N°006
Mathieu Tremblin - "Châteaux d'eau"

Bulletin du Bureau d'Investigation Photographique N°007
Philemon - "Marée noire"

Pour plus d'information et pour télécharger les bulletins du BIP



24/01/2008

Studio - Galerie les filles du calvaire

Invitation à … Madeleine VAN DOREN pour le Fresnoy

 
Présentation du film

A chain of circumstances
(version vidéo)
2005
10 mn 40s




Films et Vidéos du Studio National des Arts Contemporains-Tourcoing
 
Bruno Elisabeth, Laura Erber, Mihai Grecu, Jannick Guillou, Laura Henno, Zhenchen Liu, Laurent Mareschal, Eric Oriot, Jérôme Ruby, Anna Katharina Scheidegger, Gregg Smith, Julien Tarride, Jérôme Thomas, Florent Trochel

Après les invitations faites à Claire Le Restif en janvier 2002 et à Brent Klinkum de Transat vidéo en janvier 2006, la galerie accueille une programmation vidéo de Madeleine Van Doren.

Dans le cadre du 10ème anniversaire de l’ouverture du Fresnoy-Studio National des Arts contemporains, et après les huit expositions proposées dans la région Nord/Pas de Calais, la Galerie des Filles du Calvaire offre une “escale” à Paris (après l’invitation de la Cinémathèque du Québec de Montréal), pour une programmation de films et vidéos produits par cette structure de création et réalisés par de jeunes artistes d’horizons et de nationalités diverses.
La généreuse mise à disposition de l’espace de la Galerie permet une sélection de quatorze œuvres conçues pour la plus ancienne en 1997 et jusqu’aux dernières présentées lors du Panorama 8 en Juin 2007.

Au rez-de-chaussée, une vidéo-projection diffuse cinq oeuvres qui font état de paysages urbains et ruraux. Rien de bucolique dans ces regards d’artistes mais plutôt questionnant voire critique sur - une nature qui peut paraître hostile (Laura HENNO), les derniers refuges de l’imaginaire du Sertao Brésilien ( Laura ERBER), l’abandon de maisons aux fenêtres murées d’une ville du Nord ( Anna Katharina SCHEIDEGGER), l’effroyable chaos des chantiers de Shangai où l’humain ne peut rivaliser avec “l’essor” économique ( ZhenChen LIU) et, la triste réalité d’un mur, du mur entre Palestine et Israël, que l’artiste ( Laurent MARESCHAL) fissure, virtuellement comme un espoir ?
Sur la mezzanine, huit oeuvres dans lequelles il n’y a pas à proprement parler une histoire, mais des histoires possibles. Dans les versions originales utilisant la pellicule noir et blanc, le film d’ Eric ORIOT entraîne dans une sorte de mouvement perpétuel recréant une ambiance du cinéma fantastique des années 20-30 et celui de Jérôme THOMAS provoque une tension autant sonore que visuelle. Julien TARRIDE pour sa vidéo adopte la forme opéra où chant, musique, danse, décor, masques en font un spectacle fantastique. Les “scénettes” de Florent TROCHEL se déroulent dans le cadre stable de plans séquences où des personnages évoluent entre quotidienneté et théâtralité. Le ring du film de Mihai GRECU devient un espace scènique onirique d’où est évacué le combat physique pour un duel figé entre deux hommes et leurs chiens. Le film de Jannick GUILLOU commence par un long plan décrivant un panoramique d’un espace vide. Celui-ci se peuple d’apparitions étonnantes où la plasticité reste au coeur du propos. Pour son cartoon, Jérôme RUBY emprunte à “l’esthétique populaire du dessin animé et à la facture naïve d’un imagier” pour illustrer “un pays sans frontière ouvert au rêve”. Bruno ELISABETH recréé un univers cinématographique “d’une histoire du déjà dit”, à l’aide de citations, où le hasard est au cœur de chaque séquence dans un rythme endiablé.
Dans le “Petit Salon”, une conversation intime (entre l’auteur Gregg SMITH et une comédienne) étrangement exposée au regard de voyeurs possibles ayant “fenêtres sur cour”, mais, qui ne pourront sûrement pas découvrir les fines échappées du décor ambiant.
Visions très diverses de ces créations allant de l’utilisation des outils traditionnels (cinéma et vidéo ) aux récents moyens numériques les plus sophistiqués.

du 31-01-2008 au 16-02-2008
vernissage le 30-01-2008 de 18h à 21h

Galerie les filles du calvaire
17, rue des Filles-du-calvaire - 75003 Paris
Ouvert du mardi au samedi de 11h à 18h30

http://www.fillesducalvaire.com/